samedi 25 juin 2022

KRAV MAGA GLOBAL VICHY - Saison 2023/2024





Vous désirez faire ou reprendre une activité sportive, 
- être plus confiant en vous 
- ou tout simplement apprendre à vous défendre :

Inscrivez-vous gratuitement aux 2 cours "découverte du Krav Maga" du lundi soir de 19h30 à 21h pendant tout le mois de septembre et le mois d'octobre 2023.

Lieu: dojo des Célestins - 5, rue du Maréchal Joffre - Vichy 

CONTACT: 06-47-61-05-03




COURS TOUTE L’ANNÉE

Lundi 19h30-21h - dojo des Célestins situé au 5, rue Maréchal Joffre - Vichy


Vendredi 19h30-21h00 - gymnase Sévigné situé rue des écoles - Vichy


CONTACT: 06-47-61-05-03






La COTISATION ANNUELLE est de 290 € pour la saison 2023/2024, cette cotisation est ramenée à 180 € pour les mineurs et étudiants.

Pour se procurer les équipements nécessaires (tenues, protections), veuillez cliquer sur le lien suivant:







jeudi 24 avril 2014


Le Système de Grades K.M.G.


En 1964, lorsque Imi quitte l’armée, il commence à enseigner le Krav Maga aux civils en tenue militaire. Plus tard, il adopte le kimono de Judo et le système de grades des ceintures.all-kmg-patches-171x250Pendant de nombreuses années, le Krav Maga va de la ceinture blanche à la ceinture noire.
En 1987, un nouveau système de grades remplace les ceintures. Les grades vont alors de Pratiquant 1 à Expert 5. Le kimono est abandonné et l’entraînement de Krav Maga s’effectue alors en t-shirt, en pantalon ample et en chaussures de sport (les entraînements en extérieur s’effectuent en tenue de ville). C’est à ce moment là, que plusieurs instructeurs, dont Imi, cessent de porter des ceintures.
Au milieu des années 90, avec la propagation du système dans le monde entier, le cahier technique évolue, augmente et les écussons et les symboles de grades sont introduits. Le nouveau système de grades correspond beaucoup plus à la logique du Krav Maga et à son origine: l’enseignement au sein de l’armée israélienne.

Les grades se divisent en 4 catégories. Les 3 premières sont : Pratiquant, Gradé et Expert. Chacune d’entre-elles contient 5 niveaux avec un programme et des connaissances spécifiques pour chaque grade. Pour passer à un grade supérieur, l’élève doit repasser tous les grades inférieurs à celui ci. Par exemple, quelqu’un qui doit passer Pratiquant 3ème degré doit passer l’examen avec les Pratiquants 1er degré, 2ème degré … et enfin la matière du 3ème degré. Cette méthodologie a pour effet de consolider la connaissance des techniques de bases. La dernière catégorie est celle des Maîtres en Krav Maga. Elle comprend 3 niveaux.


lundi 10 décembre 2012

REPORTAGE LA MONTAGNE édition de Vichy



Auvergne > Allier > Vichy 10/12/12 - 06h00

Au sein de Krav maga Vichy, une trentaine d'adhérents s’initient à la technique d’autodéfense israélienne


Lu 104 fois

Laurent Athlan, initiateur de krav maga, esquive le coup de poing d’Éric tout en essayant de le frapper pour reprendre le dessus et fuir son agresseur.? - photos raphaële gigot
Laurent Athlan, instructeur de krav maga, esquive le coup de poing d’Éric tout en essayant de le frapper pour reprendre le dessus et fuir son agresseur.? - photos raphaële gigot
Le krav maga est une méthode d’autodéfense à la mode. Le club, créé par Laurent Athlan, rassemble 32 pratiquants qui veulent « bouger utile ».
Un sport pour se défendre si nécessaire
Lundi, 19 h 15, dans le dojo des Célestins, c'est le festival de la grimace. Les membres du Krav maga Vichy sont à l'échauffement. Laurent Athlan, leur initiateur, leur demande de se tenir en équilibre sur un bras et une jambe opposée. Puis d'inverser les membres. Ça tremble, ça force, mais tout le monde est motivé.
L'échauffement terminé, on passe à la phase entraînement. Laurent se présente devant Éric qui tente de lui coller une gauche suivi d'un direct du droit.
L'instructeur pare le bras gauche de son agresseur avant de dévier le poing droit et de lui administrer, pour de faux, un coup de poing dans la figure. Éric, surpris, lâche prise. Laurent en profite pour fuir.
« Lors d'une agression, ce qui compte, c'est de sauver sa peau. La première chose à faire, c'est de tenter de fuir, explique Laurent Athlan, ceinture noire 1 re dan de krav maga. Je prends l'exemple du loup qui va d'abord fuir, mais s'il est coincé, il attaque ».
Le club de krav maga de Vichy, créé il y a deux ans, compte 32 membres qui répètent inlassablement les gestes de cette méthode d'autodéfense. « Cette technique est basée sur la modification par apprentissage des réflexes naturels que l'on a en cas d'attaque. Lors d'une agression au couteau ou au poing, on tend naturellement les mains devant soi pour se protéger. Au krav maga, on cherche à lancer ses mains pour détourner l'attaque et ainsi reprendre l'initiative », souligne l'instructeur.
Faire du sport, se bouger, se dépenser, tout en apprenant à se défendre, c'est la motivation de la plupart des membres du club rencontrés lors de l'entraînement de lundi.

« C'est utile de savoir se défendre pour avoir confiance en soi », explique David, 14 ans, le cadet de la bande.
Éric, 45 ans, a longtemps pratiqué le taekwondo : « Je trouve que le krav maga est plus réaliste pour répondre à une agression. C'est un sport utile ».
À 56 ans, après avoir pratiqué presque tous les sports de combats, Emmanuel cherchait « une discipline de défense efficace ».
Masculin, le krav maga ? Pas forcément. Quatre femmes font partie du club vichyssois. Louisiane, âgée de 18 ans, est clairement venue au krav maga pour pouvoir se défendre : « On ne sait jamais, souligne la jeune fille. En plus, je veux rentrer dans la police, ça ne peut que m'aider. Je suis assez timide et réservée. Ce sport me donne confiance en moi ».
À ce sujet, Laurent Athlan précise « qu'on n'est jamais prêt. On apprend constamment. Le danger, ce serait d'avoir trop confiance en soi ».
è Infos. http:\\kravmagavichy.blogspot.fr\
Entraînement : lundi, de 19 heures à 20 h 30, au dojo des Célestins ; mardi, de 18 h 30 à 20 heures, à la salle de la Mutualité.
Denis Lorut

mardi 6 novembre 2012

Le krav maga, également écrit krav-maga (de l’hébreu : קרב מגע ; ˈkrav maˈɡa, lit. « combat rapproché »), est une méthode d’autodéfense israélienne. À l’origine, il a été créé par Imi Lichtenfeld, pour protéger la communauté juive de Bratislava dans les années 1930. Il a depuis été adopté par Tsahal et le Mossad, et par de nombreuses polices et troupes d’élite dans le monde. Il connaît également un relatif intérêt chez les civils.

Historique

Au début du XXe siècle, la ville de Bratislava, appartenant alors à l’Empire austro-hongrois abritait, à l’instar de nombreuses villes d’Europe de l’Est, une importante communauté juive ashkénaze. Samuel Lichtenfeld était détective et instructeur en chef de la police départementale, devenu célèbre pour ses nombreuses affaires élucidées et son enseignement de la self-defense.
Son fils, Imi Lichtenfeld, né à Budapest en 1910, s’inspira grandement des activités de son père. Il remporta de nombreuses compétitions en lutte, boxe et gymnastique.
Dans les années 1930, face à la montée du fascisme en Europe, Imi Lichtenfeld réunit autour de lui un groupe de jeunes athlètes dont la mission était de protéger la communauté juive locale. Il prit part à de nombreuses bagarres qui lui firent prendre conscience des différences entre les compétitions sportives et les « combats de rue ».
De par son action, il devint vite impopulaire auprès des autorités locales, et commença en 1940 un périple de deux ans qui le mena finalement en Palestine, après un passage dans les troupes britanniques. Il rejoignit alors la Haganah, formation para-militaire juive préfigurant la future armée israélienne. Il fit partie des troupes de choc, le Palmach, où il enseigna le kapap, la lutte et la gymnastique.

En 1948, Lichtenfeld rejoint Tsahal en tant que chef-instructeur pour l’éducation physique et le Kapap. Son objectif était de développer une méthode simple, efficace et rapidement assimilable pour répondre aux besoins de l’armée : les techniques sont nées d’un réajustement progressif rendu possible par les retours d’expérience sur le champ de bataille.
Après une mission de deux années en Éthiopie, Lichtenfeld quitte le service actif en 1964. Il ouvre par la suite une école à Netanya et crée officiellement le krav-maga (littéralement « combat rapproché » en hébreu). C'est à cette époque, en novembre 1964 que Eli Avikzar commença à s'entrainer avec lui et finit par devenir instructeur principal. Il fut aussi la première ceinture noire de l’histoire du krav maga, remise par Imi Lichtenfeld le 5 janvier 1971.
Après le développement d’un contenu suivant des principes (exemple : chemin le plus court, défense et contre-attaque simultanées) mais restant cependant désordonné, Lichtenfeld et son équipe structurent avec ordre leurs découvertes pour pouvoir les enseigner (« j’avais pensé à créer un système applicable dans la réalité »).
1980 marque le début de l’internationalisation du krav-maga, auparavant circonscrit au seul État d’Israël. Lichtenfeld autorise ses disciples les plus doués à enseigner cette méthode à travers le monde, entre autres Eyal Yanilov aux États-Unis, ou encore Kobi Lichtenstein en Amérique du Sud.

En 1984, la fédération de krav maga donne le grade de ceinture noire à deux élèves américains, Allen Feldman et Darren Levine. En 1985, Eli Avikzar partit aux États-Unis en tant que représentant de la fédération de krav maga puis y retourna pour y donner son premier entraînement au département de police de Los Angeles. En 1988, Imi Lichtenfeld délègue Richard Douieb afin de représenter le Krav Maga en Europe.

Le FBI, la DEA, les marines, le GIGN et les SAS popularisèrent cette nouvelle forme de close combat auprès du grand public et de nombreux clubs commencèrent à proposer aux civils une façon différente de pratiquer la self-defense (principalement sous l’impulsion de Darren Levine en Amérique du Nord).
Le décès du fondateur en 1998 marque le début de dissensions au sein des instances dirigeantes. Peu avant sa disparition, Lichtenfeld affirmait encore que son vœu le plus cher était que « chaque enfant sache se défendre, élevé dans le respect d’autrui »[2].

Objectifs

L’objectif du krav-maga est d’apprendre à se défendre en un minimum de temps de formation.
Le krav-maga n’est pas conçu comme un art mais comme une méthode de combat rapproché. Dans ce souci d’efficacité, le krav-maga est en perpétuelle évolution. On y retrouve toutefois un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds-poings, du jiu-jitsu et de la lutte.
Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n’est ni la compétition ni une pratique culturelle ou physique. À cela s’ajoutent l’absence de règles a priori et les priorités.
La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s’appuie pas sur des qualités physiques particulières et n’est donc pas réservée à des troupes d’élites. La simplicité est déterminante. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d’action. Des cours sont donnés depuis longtemps, sans danger, aux enfants.

Les 7 principes d'Imi Lichtenfeld

  1. Un principe de prévention et de bon sens : éviter de se retrouver dans une situation dangereuse, par exemple si l’on fait de l’auto-stop, éviter les individus peu engageants, éviter de traverser à pied un quartier dangereux en ville, etc.
  2. Le krav maga est une technique d’auto-défense basée sur les réflexes naturels du corps humain.
  3. Se défendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position où l’on se trouve, en privilégiant le minimum de prise de risque pour soi-même.
  4. En fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que représente l’adversaire, essayer de décourager celui-ci en parlant.
  5. Utiliser les points sensibles du corps humain (yeux, gorge, parties génitales) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire.
  6. Essayer d’utiliser en priorité tous les objets à sa portée, puis les armes naturelles du corps en dernier recours.
  7. Pas de loi (pas de règles à respecter), aucune limitation sur le plan des techniques, pas d’interdits, tous les coups sont permis.


Priorités

Tout comme le close combat, le krav-maga se caractérise par différentes techniques incapacitantes ou létales. Ces méthodes sont très faciles à apprendre et très efficaces. Elles visent à mettre hors d’état de nuire un ennemi :
  • le plus vite possible ;
  • le plus efficacement possible ;
  • par tous les moyens possibles (aucune limite de combat).
Les techniques de combat à mains nues employées sont typiquement les plus dangereuses, les plus puissantes, et les plus simples que puisse générer le corps humain. Ces techniques sont choisies et adaptées pour fonctionner dans des conditions de stress maximum, et sur quelqu’un qui ne se laissera pas faire. Dans un combat pour assurer sa survie (donc de type non sportif), le seul but est d’éliminer la menace avant que celle-ci ne vous élimine.
Les coups sont donc focalisés sur des cibles anatomiques :
  • yeux ;
  • nuque ;
  • genoux ;
  • gorge ;
  • parties génitales.
Le combattant cherche systématiquement à prendre l’initiative de l’assaut, puis à écraser l’ennemi sans pitié. La défense est donc toujours un pis-aller (récupération de l’initiative), visant à rétablir l’action offensive. Le déplacement est toujours en avançant (forward drive).
Dans une situation donnée, la réponse doit être :
  • immédiate ;
  • aussi forte que nécessaire ;
  • sans appel ;
  • naturelle ;
  • choisie pour servir un objectif précis, comme déconcentrer, tuer, fuir, immobiliser au sol, neutraliser ou s’écarter de quelqu’un.
Il en résulte 3 ensembles de techniques suivant que l’enseignement est destiné à l’armée, la police ou les civils. En effet, les objectifs n’étant pas les mêmes suivant ces catégories, attaquer, neutraliser, ou se défendre.

Entraînement

L'entraînement insiste sur des situations atypiques telles que :
  • réagir à une attaque surprise ;
  • combattre à mains nues contre un adversaire armé d’une arme tranchante (exemple : couteau) éventuellement dissimulée, une arme contondante (exemple : batte de baseball) ou une arme à feu ;
  • empêcher l’adversaire de sortir une arme ou de s’en servir ;
  • combattre contre plusieurs adversaires, sortir d’une situation d’encerclement ;
  • protéger une tierce personne.
L’entraînement au krav-maga couvre aussi des situations susceptibles de dégénérer en combat ainsi que des méthodes, aussi bien verbales que physiques. Les qualités développées lors de l’entraînement sont : l’amélioration des réflexes, la fluidité, la rapidité, la précision, l’utilisation correcte des armes naturelles du corps, la détermination, la maîtrise de soi, et des réponses adaptées aux situations d’agression. L’entraînement s’articule donc autour de deux piliers : les techniques de self-defense et le combat.
  1. Auto-défense : cette composante du krav-maga regroupe toute une série de techniques dont le but est de donner à ceux qui les apprennent la possibilité de se défendre contre des actions hostiles, d’être en mesure d’avoir le dessus sur leur(s) assaillant(s) et d’éviter d’être blessés. Cela comprend également les défenses contre toutes sortes d’agressions : coups de poing, coups de pied, étouffements, différentes prises et attaques à main armée (avec couteau, arme à feu, grenade ou gourdin). L’élève apprend ainsi à appliquer les différentes méthodes de krav-maga dans un maximum de situations (familières ou inconnues) : obscurité, positions assise ou couchée, environnements étroits, contre plusieurs agresseurs, etc.
  2. Combat : le combat au corps à corps marque une phase plus avancée du krav-maga, où l’on apprend à neutraliser rapidement et efficacement son assaillant. Celle-ci met en œuvre des éléments ayant trait au combat proprement dit : tactiques, feintes, attaques avec combinaison de plusieurs techniques, dimension psychologique du combat, etc. On distingue plusieurs types de combats :
  • Le combat technique : il permet de travailler sa technique, seul (shadow) ou face à un adversaire qui ne fait que recevoir les coups (avec ou sans esquives ou parades). Vitesse : lente.
  • Le combat souple : il permet d’exercer les qualités de vision, de distance et de coordination des mouvements avec le bon timing, le tout en conservant son intégrité physique et son assurance. Vitesse : moyenne.
  • Le combat appuyé : le but est d’éprouver sa propre efficacité, avec des coups portés mais également reçus. La gestion du souffle et du stress est également recherchée. C’est une logique de progression dans l’échelle des combats. Vitesse : normale.
  • Le combat dur : l’obtention de ceintures est subordonnée à cette épreuve (à partir de la ceinture verte et obligatoire pour les moins de 40 ans). Ce combat, très encadré, permet au pratiquant de donner le maximum de son potentiel dans un contexte de stress et de peur, tout en gardant sa lucidité. Vitesse : normale.